Sunne, une ville coup de coeur

Nous nous sommes arrêtées dans cette ville pour se poser un peu et reprendre la route le lendemain. Sans le savoir, nous étions tombées sur une ville qui allait nous marquer !

A Sunne on a pu découvrir le phénomène du Raggare. Tu ne connais pas cette mode ? Moi non plus je ne la connaissais pas jusqu’à ce jour ! Laisse moi t’expliquer en quelques lignes ce que c’est.

Le raggare

Le Raggare est un courant apparu dans la région de Stockholm dans les années 50. Les Raggares suédois d’hier et d’aujourd’hui ressemblent à leurs idoles tels que James Dean et Elvis etc. Ils ont un peu une mauvaise réputation, c’est un peu sex, alcohol & rock’n’roll à la sauce suédoise. Au cœur de cette culture on y  trouve la fameuse voiture américaine vintage. La passion du Raggare se dirige vers des voitures américaines des années 1950 et 60. Aujourd’hui, sur les routes de Suède, et particulièrement dans cette ville, à Sunne, on voit un nombre incroyable d’anciennes voitures américaines. On a croisé de magnifiques modèles parmi des anciennes Pontiac, Plymouth, Buick, Dodge, Cadillac, Chevrolet... 

Savais-tu qu’il y a plus de voitures américaines des années 50 et 60 en Suède que dans tous les États-Unis ? Un expatrié nous a même dit que des Américains venaient ici pour en acheter ! C’est clairement le monde à l’envers ! 


Illustration : Marie-Nour Borgeal

J’allais oublier, pour être un vrai Raggare, il faut aussi aimer la bière ! Le Raggare se doit de rénover sa voiture, de la bichonner et de prendre plaisir à l’utiliser, il faut en quelque sorte se montrer avec.

Souvent le Raggare récupère ou achète une vieille voiture américaine en piteux état et la rénovation peut prendre desannées. C’est étonnant de voir à quel point ces voitures sont bien rénovées, bien que ce ne soit pas le cas de toutes. 

Pour faire simple en se promenant dans cette ville on pouvait voir plusieurs vieilles voitures avec la musique à fond se pavaner dans la rue. A l’intérieur de ces dernières, des jeunes, bières à la main, boules de discothèque...C’est un autre monde ! 

Marie BouhironCommentaire